4, 5, 6 juillet, troisième atelier

Les nouvelles choisies sont maintenant "séquencées" : de texte à lire, elles sont devenues scènes à filmer, puis à monter. Merci à Mikaël Ollivier et Thierry Magnier de nous avoir permis de travailler dessus.
Les stagiaires passent maintenant à l'adaptation de leur roman :
• Sandra Nelson, "Mon cœur fait bio !" (Flammarion 2011)
• Florence Cadier, "Je ne t'oublierai jamais" (Gallimard 2010)
• Françoise Jay, "Les enfants rats" (Plon 2009)
• Caroline Laffon, "O Garoto et les chercheurs d'or" (Actes Sud 2009)
• Hélène Montardre, "La maison aux quatre étoiles" (Syros 1997)
• Cécile Roumiguière, "Pablo de La Courneuve" (Le Seuil 2008)
• Claire Ubac, "L'histoire impossible à peindre" (l'école des loisirs 2003)
Restent quelques semaines de "vacances" pour mettre au point un synopsis détaillé…

Un atelier à la Fémis, ça se passe comment ?

Tout d'abord, il y a l'arrivée, sous le soleil du matin (commandé expressement depuis avril, démarrage de la formation), et un moment de papotage dans la cour des anciens studios Pathé, l'antre de la Fémis.
Ensuite, café, thé, et on démarre.
L'atelier s'articule en plusieurs temps :
• le travail sur des nouvelles choisies sur deux recueils, un de Jean-Paul Nozière, un de Jean Molla (collection dirigée par Mikaël Ollivier chez Thierry Magnier) ;
• des moments plus techniques, sur les spécificités de l'écriture de scénario ;
• des visionnages et décryptages de films, ou d'extraits de films ;
• le travail sur le roman du "stagiaire".
Et ce, pendant trois jours.
Quelques semaines pour travailler chez soi, et retour à la case Fémis pour trois nouvelles journées de denses cogitations…

Devoirs de vacances

Première fournée de devoirs rendue… On nous avait promis une formation dense, avec beaucoup de travail à fournir, promesse tenue ! Merci, Pierre : grâce à toi ma peau n'a pas eu trop à souffrir de ce soleil pascal ;)

Pour me remettre, en allant rendre mes vingt pages de cogitations, j'ai emprunté deux DVD et… les entretiens de Truffaut avec Hitchcock. Commencé à le dévorer dès le métro, malgré un format peu propice aux rapprochements des transports en commun.

Bon, maintenant, il faut que je lise tout ce que vous avez écrit, les filles. Et vos livres aussi. Le tout avant le prochain atelier, le 16 mai.

1001 images

Être obligée de regarder, revoir ou découvrir des films, des tas de films. Vous vous imaginez la punition ? Revoir La nuit du chasseur, s'arrêter sur une scène, un événement “déclencheur”, reprendre, filer de scène en scène, de séquence en séquence. Découvrir sous ce film vu et revu des intentions qui nous avaient échappé, creuser, imaginer… D'un saut de DVD passer à Tootsie, Sydney Pollack en maestro de l'écriture cinématographique, Dustin Hoffman en homme orchestre endiablé. Enchaîner avec Kes, puis… et encore…

Mais tout ça en travaillant, hein, pas une minute sans penser le scénario, l'écriture, le pourquoi des personnages et des scènes.

Et rapporter des devoirs à faire à la maison ! Visionner, analyser “La vie devant soi”, “Cinéma Paradiso”, “L'incompris”, et d'autres.

Oui, sacrée punition…

Je m'y plie avec un bonheur non dissimulé.

4 avril, premier jour de formation

Lundi matin, 9h30, autant dire l'aube, tout le monde est sur le quai du grand paquebot de La fémis pour une aventure au long cours, huit mois d'ateliers pour avancer dans la scénarisation d'un roman jeunesse.
Financée par la Sofia-action culturelle et la Copie privée, mise sur pied par la Charte et La fémis, cette formation au long cours est une première.
Sandra Nelson, Florence Cadier, Françoise Jay, Caroline Laffon, Hélène Montardre, Cécile Roumiguière et Claire Ubac sont les stagiaires de cette première session.